Elle daterait de la fin du XIème voir début du XIIème siècle.
Agrandie en 1842, elle a cepandant consevé la partie romane de son choeur.
Son Patron est Saint Blaise (invoqué pour guérir les maux de gorges).
Le 29 septembre 1675, une cloche est bénie par Pierre Millet le curé du village.
Le parrain et la marraine de la cloche sont le marquis et la marquise Deschamps de Chaumont, propriétaires du château de Rochefort.
En remerciement, ils offrent le tableau de Saint Blaise situé au dessus de l’autel principal.
Une nouvelle cloche est bénie le 12 mai 1852 par Mgr Alexi Billiet, Archevêque de Chambéry.
Les parrain et marraine sont Charles Joubert et Joséphine Joubert. Cette cloche pèse 585kg.
En 1951, la cloche étant fêlée, elle est refondue par les Ets Paccard. Elle pèse environ 600kg, elle donne »le sol ».
Le 28 octobre 1951, elle est bénie par Mgr Louis de Bazelaire, archevêque de Chambéry et l’abbé Pierre Martin vicaire.
Mr François Debauge étant maire de Rochefort en est le parrain, Madame Eugènie Magnan née Berthier, la marraine.
Le texte »Je m’appelle Eugènie-Françoise » est gravé sur cette cloche.
L’église de Rochefort, déjà existante au XIVème siècle subit de très importantes modifications en 1868 et 1887 (agrandissement, surélévation de la nef qui devint voûtée, création d’un transept, percement de nouvelles ouvertures). Lors de la réfection des enduits de façades en 20.., deux cadrans solaires furent découverts. Probablement du XVIIIème siècle, ils étaient trop dégradés pour être restaurés.
La volonté de la commune fut de réaliser de nouveaux cadrans. Ce projet fut adopté par la commission « Patrimoine et Tourisme » de la Communauté de Communes Val Guiers qui le finança.
C’est le célèbre peintre Arcabas qui réalisa les maquettes de ces deux cadrans (ce sont ses premiers cadrans solaires).
Le cadran occidental représente le Verseau. C’est un cadran italique (qui indique le nombre d’heures restant avant le coucher du soleil). Le thème est en relation avec le paysage : l’eau s’écoule de toutes parts au pied des falaises de Rochefort.
Elle s’écoule comme le temps. Une pensée de Thalès, célèbre mathématicien et philosophe grec (vers 600 avant J.-C.) invite à la réflexion.
Sous le cadran, un tableau comportant deux ondulations est orné d’une coquille Saint-Jacques. La ligne supérieure indique les heures du coucher du soleil.
La ligne inférieure, les heures qui passent par l’azimut de Saint-Jacques de Compostelle.
Le cadran méridional représente les pèlerins d’Emmaüs. Ce symbole est un lien avec le renouvellement de la foi et l’espoir.
Il renvoie au chemin des pèlerins de Compostelle qui passe à proximité de Rochefort.
Ce cadran comporte une énigme à déchiffrer. Cette énigme est un lien avec un événement historique qui s’est déroulé à Rochefort.
Composition : Arcabas
Calculs : Paul Gagnaire (gnomoniste)
Réalisation : Alain Boulerot (Atelier Royal)
Maître d’ouvrage : Communauté de Communes Val Guiers
Maître d’œuvre : Jean-Pierre Blazin
Sur les hauteurs de la commune, vous pouvez apercevoir « le Château de Mandrin ». Aujourd’hui privé, il fût le dernier lieu de liberté du contrebandier qui fût arrêté en 1755.
Pour en savoir plus sur l’histoire de Louis Mandrin, rendez-vous à Saint-Genix-les-Villages pour découvrir le Repaire de Mandrin.